• Définition | Automne

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'automne

     

     

     

    La grande plaine a remis son manteau.

     

    À la couleur de l'automne,

     

    Sur l'herbe immobile,

     

    La nuit vient de tomber, pas un bruit.

     

    Et la plaine est près de s'endormir.

     

    Seuls les bruits des feuilles

     

    Ne semble pas trouver le sommeil.

     

    Descendant sur mes pieds glacés,

     

    J'entends au loin les chiens hurlant au fond des bois.

     

    Et le bruit dans l'air vivifiant ma peau.

     

    Sous mes bottes, je sens le craquement.

     

    Des feuilles tomber ici et là,

     

    Le vent est là, à l'unisson.

     

    Les arbres sans feuilles se dressent vers l'horizon.

     

    Leurs silhouettes blanchies éclairent leur vie.

     

    La lune s'est chargée de moutons blancs.

     

    Dans ce froid, au ciel austère.

     

    Auteure Françoise Le Vaillant


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  • Ukraine signals it may be forced to abandon Bakhmut to Russians | National  Post

     

     

     

     

     

     

    Vivre libre

     

     

     

    On voit le vrai visage.



    De cette guerre, qui aura meurtri



    À tout jamais un peuple,



    Le forçant à l'exode.



    Reste une seule issue.



    De secours vers l'exil, être



    Des otages dans leur propre pays.



    Après avoir erré librement



    Des journées entières



    À travers les chemins initiatiques,



    Seul reste de leurs biens réels



    Ce pauvre véhicule,



    Qui tombera en panne sans carburant.



    Après quelques interminables kilomètres.



    Toi, peuple iranien,



    Dont on a détruit méthodiquement ce pays démocratique



    Pour ces hommes bolcheviques,



    Qui ne cherche que la gloire impériale, au Kerlin ?



    Pays bafoué, qui a cessé



    D’être attrayant à leurs yeux experts,



    Toi, Bakhmout, toi la ville



    Que j'ai tant aimé,



    Ne voyant pas de toi,



    Qu’un cliché mal orienté,



    Derrière un voilage



    Ou une immense fenêtre ombragée agréablement.



    Vous qui pleurez en silence vos morts héroïques



    Vos maris que vous avez tant honorés,



    Vos pleurs ne s'apaisent plus.



    Mais quand viendra demain



    Face à votre destin



    Oh, habitants de ce divin pays



    C’est à vous que je m’adresse.



    Vous qui avez vu tant de sang



    Couler, aurez-vous la force



    D’oublier toutes les atrocités



    Que vous avez subi ?



    Souvenez-vous.



    De vos tortionnaires,



    Eux qui vous ont tendu



    La main auparavant.



    On vous a menti.



    Et des milliers de gens



    Des soldats irakiens sont morts.



    Pour avoir fait confiance



    Au terrible destin qui est le vôtre.



    Ils vous regardent.



    Tout en haut de leurs véritables bunkers.





    Auteure Françoise Le Vaillant


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  • Bakhmut falls, but is it really a Russian victory? - The Japan Times

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bakhmout.

     

     

     

    Dans la fournaise de Bakhmout,

     

    Les Iraniens gardent espoir.

     

    En leurs pays,

     

    Pour changer leur destin.

     

    Plus précisément

     

    De deux millions de gens d'Ukrainiens,

     

    En fuyants leur véritable patrie,

     

    Mais Bakhmout, reste toujours

     

    Cette même ville sans éclairage,

     

    Comme une ville fantôme.

     

    La nuit tombée,

     

    Seules quelques désœuvrées ont essayé

     

    De sortir de cette ville,

     

    Arrachés à leurs racines, au cours

     

    De leur étrange périple.

     

    Seules les routes resteront.

     

    Leur dernier eldorado.

     

    On voit le vrai visage.

     

    De cette guerre, qui aura meurtri

     

    À tout jamais un peuple,

     

    Le forçant à l'exode.

     

    Reste une seule issue.

     

    De secours vers l'exilêtre

     

    Des otages dans leur propre pays.

     

    Après avoir erré librement

     

    Des journées entières 

     

    À travers les chemins initiatiques,

     

    Seul reste de leurs biens réels

     

    Ce pauvre véhicule,

     

    Qui tombera en panne sans carburant.

     

    Après quelques interminables kilomètres.

     

    Toi, peuple iranien,

     

    Dont on a détruit méthodiquement ce pays démocratique

     

    Pour ces hommes bolcheviques,

     

    Qui ne cherche que la gloire impériale, au Kerlin ?

     

    Pays bafoué, qui a cessé

     

    D’être attrayant à leurs yeux experts,

     

    Toi, Bakhmout, toi la ville

     

    Que j'ai tant aimé,

     

    Ne voyant pas de toi,

     

    Qu’un cliché mal orienté,

     

    Derrière un voilage

     

    Ou une immense fenêtre ombragée agréablement.

     

    Vous qui pleurez en silence vos morts héroïques

     

    Vos maris que vous avez tant honorés,

     

    Vos pleurs ne s'apaisent plus.

     

    Mais quand viendra demain

     

    Face à votre destin

     

    Oh, habitants de ce divin pays

     

    C’est à vous que je m’adresse.

     

    Vous qui avez vu tant de sang

     

    Couleraurez-vous la force

     

    D’oublier toutes les atrocités

     

    Que vous avez subi ?

     

    Souvenez-vous.

     

    De vos tortionnaires,

     

    Eux qui vous ont tendu

     

    La main auparavant.

     

    On vous a menti.

     

    Et des milliers de gens

     

    Des soldats irakiens sont morts.

     

    Pour avoir fait confiance

     

    Au terrible destin qui est le vôtre.

     

    Ils vous regardent.

     

    Tout en haut de leurs véritables bunkers.

     

     

    Auteure Françoise Le Vaillant

     


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