-
Par Victorienne le 18 Octobre 2023 à 18:43
L'automne
La grande plaine a remis son manteau.
À la couleur de l'automne,
Sur l'herbe immobile,
La nuit vient de tomber, pas un bruit.
Et la plaine est près de s'endormir.
Seuls les bruits des feuilles
Ne semble pas trouver le sommeil.
Descendant sur mes pieds glacés,
J'entends au loin les chiens hurlant au fond des bois.
Et le bruit dans l'air vivifiant ma peau.
Sous mes bottes, je sens le craquement.
Des feuilles tomber ici et là,
Le vent est là, à l'unisson.
Les arbres sans feuilles se dressent vers l'horizon.
Leurs silhouettes blanchies éclairent leur vie.
La lune s'est chargée de moutons blancs.
Dans ce froid, au ciel austère.
Auteure Françoise Le Vaillant
votre commentaire -
Par Victorienne le 3 Octobre 2023 à 22:04
Vivre libre
On voit le vrai visage.
De cette guerre, qui aura meurtri
À tout jamais un peuple,
Le forçant à l'exode.
Reste une seule issue.
De secours vers l'exil, être
Des otages dans leur propre pays.
Après avoir erré librement
Des journées entières
À travers les chemins initiatiques,
Seul reste de leurs biens réels
Ce pauvre véhicule,
Qui tombera en panne sans carburant.
Après quelques interminables kilomètres.
Toi, peuple iranien,
Dont on a détruit méthodiquement ce pays démocratique
Pour ces hommes bolcheviques,
Qui ne cherche que la gloire impériale, au Kerlin ?
Pays bafoué, qui a cessé
D’être attrayant à leurs yeux experts,
Toi, Bakhmout, toi la ville
Que j'ai tant aimé,
Ne voyant pas de toi,
Qu’un cliché mal orienté,
Derrière un voilage
Ou une immense fenêtre ombragée agréablement.
Vous qui pleurez en silence vos morts héroïques
Vos maris que vous avez tant honorés,
Vos pleurs ne s'apaisent plus.
Mais quand viendra demain
Face à votre destin
Oh, habitants de ce divin pays
C’est à vous que je m’adresse.
Vous qui avez vu tant de sang
Couler, aurez-vous la force
D’oublier toutes les atrocités
Que vous avez subi ?
Souvenez-vous.
De vos tortionnaires,
Eux qui vous ont tendu
La main auparavant.
On vous a menti.
Et des milliers de gens
Des soldats irakiens sont morts.
Pour avoir fait confiance
Au terrible destin qui est le vôtre.
Ils vous regardent.
Tout en haut de leurs véritables bunkers.
Auteure Françoise Le Vaillant
votre commentaire -
Par Victorienne le 3 Octobre 2023 à 21:46
Bakhmout.
Dans la fournaise de Bakhmout,
Les Iraniens gardent espoir.
En leurs pays,
Pour changer leur destin.
Plus précisément
De deux millions de gens d'Ukrainiens,
En fuyants leur véritable patrie,
Mais Bakhmout, reste toujours
Cette même ville sans éclairage,
Comme une ville fantôme.
La nuit tombée,
Seules quelques désœuvrées ont essayé
De sortir de cette ville,
Arrachés à leurs racines, au cours
De leur étrange périple.
Seules les routes resteront.
Leur dernier eldorado.
On voit le vrai visage.
De cette guerre, qui aura meurtri
À tout jamais un peuple,
Le forçant à l'exode.
Reste une seule issue.
De secours vers l'exil, être
Des otages dans leur propre pays.
Après avoir erré librement
Des journées entières
À travers les chemins initiatiques,
Seul reste de leurs biens réels
Ce pauvre véhicule,
Qui tombera en panne sans carburant.
Après quelques interminables kilomètres.
Toi, peuple iranien,
Dont on a détruit méthodiquement ce pays démocratique
Pour ces hommes bolcheviques,
Qui ne cherche que la gloire impériale, au Kerlin ?
Pays bafoué, qui a cessé
D’être attrayant à leurs yeux experts,
Toi, Bakhmout, toi la ville
Que j'ai tant aimé,
Ne voyant pas de toi,
Qu’un cliché mal orienté,
Derrière un voilage
Ou une immense fenêtre ombragée agréablement.
Vous qui pleurez en silence vos morts héroïques
Vos maris que vous avez tant honorés,
Vos pleurs ne s'apaisent plus.
Mais quand viendra demain
Face à votre destin
Oh, habitants de ce divin pays
C’est à vous que je m’adresse.
Vous qui avez vu tant de sang
Couler, aurez-vous la force
D’oublier toutes les atrocités
Que vous avez subi ?
Souvenez-vous.
De vos tortionnaires,
Eux qui vous ont tendu
La main auparavant.
On vous a menti.
Et des milliers de gens
Des soldats irakiens sont morts.
Pour avoir fait confiance
Au terrible destin qui est le vôtre.
Ils vous regardent.
Tout en haut de leurs véritables bunkers.
Auteure Françoise Le Vaillant
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique