Jour de neige

Sous plusieurs mètres de neige,

Les plaines sont à perdre haleine.

Formant une seule couche homogène

Dans leur manteau neigeux.

L'oiseau ne prendra pas son envol.

La neige cache sa cage,

J'essaie tant bien que mal.

De faire un trou pour lui mettre quelques victuailles,

Mais la neige tombe encore à gros flocons.

Je glisse pas à pas sur la neige.

Marchant à tâtons

Pour ne pas trébucher,

Même mes talons collent à la neige.

Il fait froid, je remonte mon col.

Le jour se lèvera très tard dans la matinée.

J'aimerais bien rester couché.

Mais le chemin des écoliers

J’entends dans le lointain.

L’immense cloche de l'école vient de sonner.

Pour rassembler les aspirants.

Le ciel est gris, formant un blizzard.

Dans la neige, je ne suis pas fière.

La neige a déposé son habit blanc.

Pour faire la joie des petits et des grands.

Auteure Françoise Le Vaillant

La neige

La grande plaine a remis son manteau blanc.

Sur l'herbe immobile,

La nuit vient de tomber, pas un bruit.

Et la plaine est près de s'endormir.

Seuls les bruits des feuilles ne semblent pas trouver le sommeil.

Descendant sur mes pieds glacés,

J'entends au loin les chiens hurlant au fond des bois.

Et le bruit dans l'air vivifiant ma peau.

Sous mes bottes, je sens le craquement de la neige.

La neige est là, à l'unisson.

Les arbres sans feuilles se dressent vers l'horizon.

Leurs silhouettes blanchies éclairent leur vie.

La lune s'est chargée de moutons blancs.

Dans ce froid, au ciel austère.

Mon regard parcourant la terre,

En voyant clairement tout son manteau blanc, je presse le pas.

Le froid tenant à fermer les paupières,

Féeriques lueurs dans ce beau panorama ;

La neige scintillante au loin, douce nuit,

Aux mille reflets, dans cette nuit blafarde.

Terrible nuit pour les petits oiseaux sans logis !

N'ayant plus pour toiture que quelques brindilles incandescentes,

Ne pouvant plus tenir tant sur leurs pattes fines figées net,

Dans ce vent glacé, je frissonne dans mon manteau gelé.

La grande prairie est recouverte de verglas.

Ils sont là, tremblant de froid comme ces feuilles mortes.

Sans rien dire, triste solitude,

Leurs yeux inquiets regardent la neige tomber.

J'attends le jour favorable pour les protéger davantage.

Auteure Françoise Le Vaillant

Petit oiseau

Mon regard parcourant la terre,

En voyant tout son manteau blanc, je presse le pas.

Le froid souhaitant fermer les paupières,

Féeriques lueurs dans ce superbe panorama ;

Les feuilles scintillent au loin, douce soirée.

Aux mille reflets de cette nuit blafarde.

Sombre nuit pour les oiseaux fluets sans logis !

N'ayant plus pour les toits que quelques brindilles,

Ne pouvant plus tenir sur leurs pattes figées,

Dans ce vent glacé, je frissonne dans mon manteau gelé.

La grande prairie est recouverte de verglas.

Ils sont là, tremblant de froid comme ces feuilles mortes.

Sans rien dire, sombre solitude,

Leurs yeux inquiets regardent la neige tomber

J'attends patiemment le lever du jour favorable

Pour les protéger réellement.

Auteure Françoise Le Vaillant